Mon histoire ? Mais le monde entier la connaît. O moi fils de louis XVI, roi déchu par son peuple. Enfant de la belle Marie-Antoinette, reine éprise des fêtes et de la richesse qui ont causé sa perte. Petit  prince de France que l'on a condamné à une mort certaine. Du moins, c'est ce qu'ils ont cru, ce qu'ils ont voulu croire...  
Je suis né le 27 mars 1785 au château de Versailles et j'ai été baptisé le même jour. J'étais aimé de ma famille et de la cour. J'avais tout pour être heureux, l'argent, l'amour et le soutient de tous. J'ai même été nommé dauphin à mes deux ans suite à la fin tragique de mon frère. Malheureusement tout a basculé un beau jour.
Tout a commencé l'année où je suis devenu dauphin, en 1789. Les Français ont réclamé plus de liberté, ce qui est assez ironique c'est qu'il était dirigé par des nobles dans leur révolutions. Ces jours funestes de révolutions ont été un véritable massacre. La seine est devenue rouge du sang des nobles et paysans, personnes n'étaient épargné. Je ne comprenais pas toute cette rage, cette colère. Je n'avais que quatre ans. Je ne comprenais pas toute cette rage, cette colère. On me disait juste de ne pas faire attention que la famille Royale était en sécurité dans son château. Cependant, les révolutionnaires ont fini par rentrée et pour nous protéger mon père s'est soumis à leur demande.
Après ça tout, c'est calmé. Le sang a cessé de couler, les gens ne hurlaient plus à mort le roi. Tout était presque redevenu comme avant. Mon père avait moins de pouvoirs, mais toujours autant d'amour à me donner comme ma chère mère et le reste de mon entourage.
Seulement, il faut croire qu'avec moi le bonheur ne dure jamais. Environ deux ans après la "réconciliation", mon père a voulut fuir loin de France avec nous, mais ils nous ont rattrapés et enfermé à la prison du temple. Ce 10 juin 1792 fut pour moi le début d'un long cauchemar.
J'ai vécus l'horreur dans la prison du temple. Enfermé dans une petite pièce sombre, humide, froide avec peu de chose à manger et cela jour et nuit. Je n'avais que sept, je n'avais fait, je ne comprenais pas pourquoi je subissais ce sort atroce. Je pleurais jours et nuit. On me forçait à mentir sur mon père sur ma mère, c'était insupportable. Et ce cauchemar a duré plus de trois ans, sans que personne n'ai pitié de l'enfant que j'étais, pas une seule fois quelqu'un ne m'a tendu la main. Jusqu'à ce matin du 8 juin 1795 où l'on annonça ma mort aux peuples de France.
Ô si seulement, j'avais péri ce jour-là. Ils auraient mieux valu pour certain d'entre eux. Malheureusement, tout, c'est passé différemment. Ils m'ont fait passer pour mort, car un matin en venant dans ma cellule, ils ont découvert avec horreur que je n'y étais plus. En effet, la veille une chose était rentrée dans ma cellule par je ne sais quel moyen et m'avait fait sortir de là. C'était la première fois que quelqu'un me venait en aide.

Après ça, je vécu enfin heureux. Samael Blade veillait sur moi. Il m'apprenait à être heureux et épanoui, mais aussi à être un bon futur vampire ce qu'il était. Il avait d'abord refusé de me transformer, parce que j'était beaucoup trop jeune. Mon corps et mon esprit n'avaient pas fini de grandir. Il disait à cette époque qu'il attendrai que j'ai au moins seize ans. En attendant, il m'avait  protégé de ses autres enfants quand ceux ci étaient incapables de se contrôler.
Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme il l'avait prévu.  A l'âge de quatorze ans, j'étais sorti dans les rues de la ville où l'on habitait, sans prévenir personne. Je croyais que rien ne pouvait m'arriver si je ne sortais qu'une vingtaine de minutes. Mais je m'étais trompé. Peu après le début de ma sortie,  j'avais été suivi par un groupe d'hommes assez âgés. J'avais tenté de leur échapper, mais ne connaissant pas la ville je me suis fait piéger dans une impasse. Ils avaient alors commencé à me frapper au bout de deux coups j'ai sombré dans le néant, plus rien ne me parvenait.
Les minutes passèrent puis les heures sans que rien ne se passe. Je m'étais senti mourir dans cette impasse sale sans rien pouvoir faire, totalement impuissant. Dans le néant de ma tête résonnait la date de ce jour : 27 mars 1799, comme une fatalité.  A ce moment, j'étais persuadé que j'allais mourir quatorze annes pile après avoir vu le jour pour la première fois. Cependant, juste avant de trépasser, j'ai senti une horrible douleur m'envahir. Cette douleur avait duré plus d'une semaine avant que je rouvre les yeux sur un monde nouveau : le monde l'immortalité.

Seulement, mon père n'a pas tardé à remarquer que quelque chose clochait chez moi. Je n'étais pas comme les autres, plus incontrôlable, il mit d'abord ça sur mon statut de nouveau né. Ce n'est qu'au bout de ma deuxième année que la vérité lui sauta aux yeux, puisque même en étant plus un nouveau né j'avais toujours cette soif de sang incontrôlable. Il a vite compris qu'à cause de mon jeune âge je ne faisais pas partie des vampire adulte et saints d'esprits, mais ma transformation n'ayant pas été à l'âge de l'enfance je n'étais pas aussi incontrôlable qu'un enfant vampire. J'étais entre les deux, le mélange parfait entre folie et équilibre. A la fois éternellement désireux de massacre, mais capable de tout cacher aux yeux du monde et de ne jamais aller plus loin qu'à la limite de l'impardonnable.

Après cette découverte, mon père vampirique c'était mis à me surveiller davantage veillant à ce que jamais je ne dépasse les limites de l'impardonnable. Et c'est d'ailleurs à cause de cette surveillance constante que j'ai découvert mon don.
C'était deux ans après ma transformation, mon père était encore sur mon dos puisque j'avais réclamé à boire. Il me donnait encore ses conseils pour que notre race ne soit pas dévoilé aux humains et ça m'énervait au plus haut points. A ce moment je ne souhaitais qu'une chose qu'il me lâche avec ses conseils.  J'avais alors pensé à sa plus grandes peur que je connaissais par je ne sais quel moyen et devant nous c'était alors matérialisé cette peur. Et Samael c'est retrouvé paralysé par la peur. Cela n'avait pas duré longtemps puisque très vite je me suis senti exténué et la peur a disparue comme elle était venue.
Il n'y avait pas de doute que cette chose était venue de moi. Après ça mon père me laissa tranquille, mais pas parce qu'il n'avait plus peur que je massacre un village sans cacher les trace, mais parce qu'il n'en avait guère besoin. En effet, les  deux mois après la découverte de mes pouvoirs je les avait passé a  m'entraîner  pour devenir une légende chez les humains.
Et cet entraînement a payé puisqu'après je me suis amusé à terroriser des population en tuant certain et n'en tuant pas. Seulement ce n'est qu'en mille huit cent vingt cinq que ma légende fut écrire pour la première fois. La légende de Bloody Mary qui apparaît quand on l'appelle et vous tue de la pire façon qui soit.