J'en croyais pas mes yeux, j'avais cherché ma fille, je  l'avais cherchée ses amis, chez des personnes que je ne connaissais pas, je l'avais cherchée dans toute la ville... Et elle buvait tranquillement dans un bar. Très bien... Il était temps qu'elle comprenne. Je l'avais attrapée par le bras, récupéré ses affaires, payé ses consommations et je l'avais ramenée chez nous, en silence. Je n'avais rien dit. Je ne pouvais rien dire. Je n'y arrivais pas. Une fois dans la maison, je l'ai fait  se mettre assise et je la regarde dans les yeux. Mes yeux étaient presque noirs. Je n'avais pas mangé depuis qu'elle avait disparut, j'étais tellement inquiète que je n'arrivais pas à manger, et  elle, elle s'amusait et buvait...

-Tu restes là, et tu bouges pas

Je lui prépare une boisson pour qu'elle cuve un peu. J'allais lui donner une leçon de vie.Je lui donne et je lui ordonne de boire. Quand c'est fait, je lui reprends le bras et je l'entraine vers la cheminée. J'appuie sur un petit bouton qui ouvre un passage secret. Je lui ordonne de rentrer. J'entre à sa suite et je la regarde dans les yeux et je soupire

-Cercei Bonnie Axelle Stark... Tu me refais un coup comme ça et je te prive des dix prochains bals de fin d'années... Compris? Maintenant, tu prends une arme... Et tu me suis...

Je prends deux pistolets et je l'entraine dans ma salle de tir. Bien entendu, à part Gabriel, personne ne savait que j'avais ces salles à la maison. Je voulais protéger ma famille, surtout le plus jeune. Je regarde ma fille et je souris

-Montre moi ce dont tu es capable Cercei... Allez, tire dans la cible...

J'étais curieuse. Je savais qu'elle savait se servir d'une mitraillette après tout, mais savait-elle viser? Et je comptais bien entendu lui montrer ce que je savais faire moi. Mes enfants ne savaient pas ce que je faisais la nuit. Et j'allais donc lui apprendre. Elle voulait que je la traite en adulte? Très bien, mais elle allait devoir assurer derrière

J'avais trouvé ma fille saoule, ma petite fille, mon bonheur, ma joie de vivre, ma fille unique. Je ne voulais que son bonheur, et plus le temps avançait, moins je la sentais bien. Je ne savais pas quoi faire. J'avais tout essayer, lui lâcher la bride, resserrer, la chouchouter, l'ignorer même, même si ça me brisait le coeur plus qu'autre chose. Mais rien n'y faisait. Je ne savais vraiment plus quoi faire, alors j'avais décidé de voir ce qu'elle valait au combat. Je la vit prendre une hallebarde. Ah, Cercei et les armes lourdes... Après que je lui ait dit de viser, elle changea d'arme pour un fusil à pompe. Je souris en la voyant mettre dans le mille. Je souris et lui prend le visage entre les main puis embrasser son front puis son nez.

-Je vois ça ma chérie, mais ce n'est pas une arme très discrète, je vais t'apprendre à manier des couteaux si tu veux, ça peut te donner assez de temps pour que je vienne te sauver...

Je me mets assise, sa voix était étrange, comme si... Plus aucune joie n'habitait dans son corps. Mon pauvre bébé... Je la prend contre moi et je caresse doucement ses cheveux.

-Parle moi Cer... Bonnie... Dis à maman ce qu'il ne va pas... Tu sais que je m'inquiète pour toi...

Je prends une brosse et entreprend de lui coiffer des beaux cheveux roux. Elle est si belle ma fille. Je la voyais encore à 3 mois, me ramenant une brosse à cheveux et me demandant de la coiffer et de faire d'elle une princesse. Elle avait bien changé, mais elle était toujours aussi jolie et avait toujours été ma princesse. Bon sang, si je pouvais pleurer, je crois que ça aurait été le cas. Je viens embrasser la nuque de ma petite fille chérie.

-Ma petite princesse aux cheveux roux. Veux tu que nous allions faire du shopping pour trouver ta robe pour le bal de fin d'année?

Je continue de la brosser. 300 coups de brosse pour avoir les cheveux bien coiffés, c'est ce que ma mère m'avait apprit. Je souris doucement. Ma princesse, ma petite étoile, Ma Cercei... J'aimerai tellement voir un sourire sur son beau visage, elle, ses frères et mon mari étaient tout ce que j'avais de plus précieux.