Mon bébé, la prunelle de mes yeux, ma seule fille avait disparut, et le seul indice que j'avais, c'était cette adresse que j'avais trouvé dans sa chambre. Pourquoi ma fille, ma petite Cercei avait-elle fait ça? Ne comprenait-elle donc pas que tout ce que je faisais c'était pour elle et non pour moi? Mais il faut dire qu'entre elle et moi, c'était vraiment difficile depuis qu'elle avait 10 ans. Je ne le montrais pas, je refusais de le montrer, mais la plupart de ses actes, comme devenir une célèbre gangster, ou quand elle me disait me détester, ou encore qu'elle fuguait comme aujourd'hui, me blessaient énormément. Elle était la première de mes enfants, la seule fille que j'ai eut, et...
Je secoue la tête pour sortir de mes idées noires et je regarde la pleine lune. Aucun nuage à l'horizon. S'il y avait de l'orage, je ne sortais pas, pas que je n'aimais pas me mouiller ou autre, c'est juste que mon petit dernier avait peur des orages, et il avait besoin de sa maman dans ces cas là. Cercei avait été comme ça à une époque. Je cache mes armes, je ne comptais pas les utiliser contre celle chez qui j'allais, mais comme c'était la pleine lune, les lycans étaient de sortie et je n'avais pas très envie de me retrouver nez à nez avec eux. Je regardais la maison de cette femme chez qui je pensais trouver ma fille et je sonnais. J'espérais ne réveiller personne, d'un autre côté,il n'était que 21h, donc, à moins d'un enfant en bas âge, personne ne devait dormir. Je cherchais l'odeur de ma fille en attendant qu'on vienne m'ouvrir, ce qui ne tarda pas. En voyant la femme rousse, je lui souris, la trouvant bien étrange au premier regard. Je n'arrivais pas à savoir ce qu'elle était. Mais elle n'était pas humaine, c'était certain.

-Bonsoir... Je cherche ma fille... Cercei... Je veux dire, Bonnie, car c'est ainsi qu'elle se fait appeler, Stark. L'auriez vous vue?

J'étais arrivée devant une très belle maison d'où s'échappait une magnifique musique. Les personnes qui vivaient ici faisait-ils partie d'un groupe? Je devrais me renseigner, surement. Puis une femme rousse vient m'ouvrir et me regarde. Ses yeux sont étranges, je sens qu'elle est âgée, sans être une vampire. Comme j'aimerai lui demander ce qu'elle était. D'où elle venait. Je détourne le regard, ne voulant pas être impolie non plus. Je la soupire quand elle me dit que ma petite fille n'est pas présente. Bon, j'allais devoir la retrouver. Je n'avais pas de temps à perdre. Alors que j'allais la remercier et partir, je l'entends dire ces mots qui viennent jusqu'à mon coeur pour y faire entrer un poignard. Je lève mes yeux vers elle.

-Je suis bien sa mère, et si ma façon de la traiter ne vous convient pas, c'est que vous n'êtes surement pas mère. Après tout, je ne fais que la protéger depuis sa naissance, je l'aime, je la caline, je la punis quand elle pousse le bouchon un peu trop loin... Je ne suis qu'une mère qui aime son enfant plus que tout...

Je pense qu'elle n'avait pas eut la meilleure des versions, mais le fait que ma fille dise que je la traitait mal me faisait tellement mal. Si j'avais pu pleurer, je pense que ce serait le cas depuis longtemps. Je regarde la femme devant moi, Simone.

-Je sens qu'il y a des vampires ici, mais vous, qu'êtes vous? J'arrive pas à croire que je demande ça, moi, Madame de Pompadour qui demande... Pardon, la colère m'a fait perdre mes bonnes manières. J'ose espérer que si vous voyez ma fille, vous pourrez lui dire que je m'inquiète pour elle, et qu'elle manque à son tout petit frère... ?

Cette femme m'intriguait réellement et si jamais elle voulait connaitre ma version des faits sur ma "façon de traiter ma fille", je serais heureuse de la luui donner.